mercredi 28 avril 2010

4 mai: Qu'est-ce qui fait pleurer les anarchistes avec Francis Dupuis-Déri

Nous accueillons Francis Dupuis-Déri pour le lancement de son dernier livre LACRYMOS. Qu’est-ce qui fait pleurer les anarchistes.

Avez-vous déjà pleuré pour des raisons politiques?  Voilà la question qu’a lancé Francis Dupuis-Déri aux militants, tout au long de son travail de terrain pour analyser la pensée, l’organisation et l’action anarchiste. Il a alors recueilli une série de témoignages, s’est livré lui aussi et a décidé de rassembler ces voix dans Lacrymos.

Après des années de travaux consacrés aux théories et aux pratiques militantes d’aujourd’hui, Francis Dupuis-Déri nous propose de toucher aux émotions des anarchistes, et plus particulièrement aux larmes.

Pour plus d'info voir ateliber.lautre.net

Début des ateliers et conférences, 20 h à l'Agitée, 251 rue Dorchester.

mardi 20 avril 2010

27 avril: Présentations de livres

Ce mardi divers intervenants viennent présenter les bouquins qui les ont fait vibrer.

Hervé kempf : comment les riches détruisent la planète

Nous sommes à un moment de l'histoire qui pose un défi radicalement nouveau à l'espèce humaine : pour la première fois, son prodigieux dynamisme se heurte aux limites de la biosphère et met en danger son avenir. Vivre ce moment signifie que nous devons trouver collectivement les moyens d'orienter différemment cette énergie humaine et cette volonté de progrès. C'est un défi magnifique, mais redoutable.





Alfredo M. Bonanno: From riot to insurrection Analysis for Anarchist Perspective Against Post Industrial Capitalism
The bible of insurrectionary anarchism. An analysis of empire several years before Negri got there, along with some strategies for taking it down. Not to mention the best title of a book ever conceived! With an introduction by Jean Weir






Jean-François Nadeau Robert Rumilly, l'homme de Duplessis (Pour écouter une entrevue avec l'auteur: publications-universitaires.qc.ca

Pour Robert Rumilly, les idéaux de la Révolution française ont souillé la France. Il s'exile alors au Canada et, à compter de 1928, s'engage dans une activité intellectuelle frénétique qui a marqué son temps. On lui doit pas moins de quatre-vingt-onze livres, dont l'Histoire de la province de Québec en quarante-et-un volumes, sans compter les brochures et les conférences. Écrivain hors du commun, Rumilly se démarque aussi par son rôle de rassembleur infatigable des intellectuels de droite de son époque. Passionné par la vie politique, il organise des rapprochements entre des personnages marquants, tels Maurice Duplessis, Camillien Houde, Henri Bourassa, René Chaloult, et même Conrad Black. Son énergie est surtout consacrée au service de l'Union nationale de Duplessis.

Pétainiste impénitent, Rumilly accueille en Amérique des collaborateurs des nazis, à commencer par le célèbre Jacques Dugé comte de Bernonville. Jusqu'à la fin de sa vie, en 1983, il demeure fidèle à son maître Charles Maurras, l'idéologue de l'Action française.

Avec ce livre, Jean-François Nadeau met en lumière la place qu'occupe la droite extrême dans la fondation du Québec contemporain. 


Si vous voulez présenter un livre ou un auteur, contactez-nous par lesmardisdelanarchie@yahoo.com

C'est un rendez-vous 20 heures à la Page Noire.

jeudi 15 avril 2010

20 avril: La quatrième guerre mondiale

Projection de film


4ww from bignoisetactical on Vimeo.

LA QUATRIÈME GUERRE MONDIALE
UNE GUERRE SANS CHAMP DE BATAILLE.
UNE GUERRE SANS ENNEMI.
UNE GUERRE QUI EST PARTOUT.
UNE GUERRE SANS FIN.
... ET CEUX ET CELLES QUI Y RÉSISTENT.

La Quatrième Guerre Mondiale tisse les images et les voix de la guerre là où elle se déploie - aux premières lignes des luttes au Mexique, en Argentine, en Afrique du Sud, en Palestine, en Corée, dans le "Nord" de Seattle à Genève et sur la « Guerre au terrorisme » à New York et en Irak. Narré par le lauréat du prix Tony Suheir Hammad et par Michael Franti, chanteur du groupe Spearhead, c'est le récit radical de l'espoir et de la solidarité humaine face à une guerre qui pulvérise et qui divise.

« Un cri puissant et radical venant des premières lignes de la guerre contre les peuples. Ce film capture l'esprit de la résistance : aussi beau et mondial que l'humanité elle-même. » - Naomi Klein, auteure de No Logo: La Tyrannie des marques et de Fences and Windows

« LA QUATRIÈME GUERRE MONDIALE est une intervention audacieuse, courageuse et trépidante contre l'empire. [...] Ce film se bat dans cette nouvelle guerre sans fin à coups de mégadoses de tripes et d'espoir. » -Patricia R. Zimmerman, auteure de States of
Emergency : Documentaries, Wars, Democracies

mercredi 7 avril 2010

13 avril: Le fameux débat violence vs non-violence

Que ce soit aux mardis de l'anarchie, dans des réunions d'organisation de manifestation politique ou sur des blogues qui commentent les actions des mouvements sociaux, tôt ou tard, surgit toujours un malaise entourant la question de la violence. Cela révèle qu'un débat non résolu persiste: le fameux débat « violence » vs « non-violence ». Souvent évité ou contourné pour limiter les retraits de solidarité, ce débat est le plus souvent tenu à mots couverts et traité comme insoluble. En caricaturant à peine, on s'imagine que chez les activistes, il y a deux camps qui n'arriveront jamais à se comprendre. D'un côté les Blacks Bloc et les insurectionnistes qui n'hésitent pas à détruire ou endommager de la propriété privée pendant ou en dehors des manifestations, voir à s'en prendre aux flics ou même à prôner le sabotage, l'attentat à la bombe ou l'assassinat politique, se réclamant d'une tradition anarchiste violente lointaine ou contemporaine. De l'autre, les activistes non violents qui multiplient des tactiques qui peuvent être légales et illégales selon le contexte politique (marches, pétitions, tractage, sit-in, théâtre de rue...) s'inspirant beaucoup des mouvements sociaux des années 60 et 70. Non seulement la réalité n'est pas si tranchée, mais le caractère redondant de la question dans plusieurs discussions collectives démontre qu'il vaudrait peut-être la peine d'en parler autrement qu'en se campant dans une position et en la défendant.

C'est ce qui est proposé cette semaine aux mardis de l'anarchie. Inspirée par un chapitre du livre Anarchy Alive, une discussion sera animée autour des questions suivantes: qu'est-ce que la violence? Quelles sont les limites des différentes définitions qu'on peut en donner? Quels critères ou quels arguments nous permettent de juger si la violence peut être justifiée? Quelles sont les limites de ces arguments? Est-ce que l'expérience de la violence peut être en elle-même libératrice ou radicalisante? Quoi penser de la violence en contexte de révolution ou d'insurrection armée?

Lectures suggérées
CHURCHILL, Ward (1998), Pacifism as Pathology, Arbeiter Ring Publishing

GELDERLOOS, Peter (2007), How non-violence protect the State, South End Press.

GORDON, Uri (2008). « Peace, Love and Petrol Bombs », Anarchy Alive. Anti-Authoritarian Politics from Ptractive to Theory, Chapitre 4, London: Pluto Press, pp. 78-108.

1.6_-_Violence.pdf

KURLANSKY, Mark (2008) Non-violence: The History of a Dangerous Idea, Random House, 203 pages.

LAKEY, George (2001), Nonviolent Action as the Sword that Heals

À venir
Mardi le 20 avril: Projection de « la quatrième guerre mondiale »

Mardi le 27 avril (à la page noire) : Présentations de livres