6 avril: Rencontre avec l'Haïtien James Darbouze

"Quelques éléments pour penser les difficultés de la re-construction en Haïti, à partir d'une perspective populaire."

En Haïti, il y a un proverbe créole qui dit Se depi nan samdi pou nou konn kouman dimanch nou ap ye (C’est en regardant nos samedi que nous pouvons savoir comment seront nos dimanche).

Tous les éléments auxquels nous avons accès aujourd'hui – depuis maintenant trois mois que le séisme du 12 janvier est passé – indiquent que la re-construction d'Haïti n'aura pas lieu (analyses réalistes pragmatiques) ou du moins que, si elle doit avoir lieu (analyses optimistes), cela nécessiterait une véritable mobilisation des couches populaires défavorisées ouvrières et paysannes.

Partant du décalage entre les discours qui d’un coté, n’arrêtent pas de tonner que la re-construction ne pourra se faire sans une démarcation claire et nette avec les recettes traditionnelles (politiques néolibérales) et, de l'autre, les pratiques actuelles imposées par les bailleurs de fonds – dans le prolongement de celles qui ont lieu depuis plus de trente années –, nous allons essayer de réfléchir aux difficultés concrètes qui se posent pour la re-construction en Haïti.

James Darbouze, militant, doctorant en philosophie, travaille en Haïti, dans l’enseignement supérieur public notamment.

Mardi 6 avril à l'Agitée 251 Dorchester dès 20 heures.

30 mars: Remember, Remember the 6th of December

6 décembre 2008 au soir, Alexis Grigoropoulos est tué par les balles d'un policier dans le quartier d'Exarcheia. Quelques heures plus tard, l'émeute gagne le quartier, puis elle se repend très rapidement durant la nuit pour toucher plus d'une vingtaine de villes en Grèce. La situation était déjà tendue dans tout le pays, la mort d'Alexis a rompu la corde. Depuis, rien n'est plus comme avant, le nombre d'attaques ciblées, de révoltes collectives et de grève ne cesse d'augmenter: une partie du peuple grec a senti la force que l'on peut avoir lorsqu'on est ensemble et qu'on fait fit des règles pour lutter. Aujourd'hui la Grèce refait surface dans l'actualité, pour cause: sa situation financière désastreuse et les mesures d'austérité ordonnées par l'Union européenne. Alors que le premier ministre Giorgos Papandreou déclare “ un état de guerre”, la colère sociale bout, on parle même d'un “décembre” prolétarien... Venez assister à cette présentation qui vous introduira à ce front de la guerre sociale!

Vers une révolution en Grèce

Dès 20 heures a l'Agitée rue Dorchester

23 mars: Présentation et réflexions post-résistance aux Olympiques

À chaque fois que les olympiques passent dans une ville ils sont accueillis par une résistance, Vancouver n'a pas fait exception. En fait, la résistance à Vancouver a même appelé à une convergence, ce qui est une première. Au Québec on a eu vent principalement du black bloc, mais c'est tout un éventail d'événements qui ont eu lieu.

Venez écouter des histoires de gens qui se sont rendus à cette convergence et avoir une discussion critique autour des événements.

16 mars: Projection du film The Wind That Shakes the Barley

The Wind That Shakes the Barley (Le vent se lève) est un film réalisé par Ken Loach qui couvre l'époque de la guerre d'indépendance irlandaise et la guerre civile qui la suivit. L'histoire tourne autour d'un petit groupe d'activistes de l'IRA qui se sont unis contre l'occupant britannique et qui se déchirent par la suite. Le titre fait référence à un poème de Robert Dwyer Joyce qui évoque le soulèvement irlandais de 1798.

Dès 20h à la Page Noire, 265 rue Dorchester.

9 mars à la Page noire: Discussion autour de la brutalité policière

Crédit photo: cmaq.net

La 14e journée internationale contre la brutalité policière approche à grands pas et avec la traditionnelle manifestation qui accompagne cette journée toute une flambée de débats autour du sujet. Bien qu'à Montréal le sujet soit plus brulant, la police de Québec harcèle et brutalise tout autant. Cependant, la résistance reste anecdotique. Pourquoi le sujet lève-t-il plus à Montréal qu'à Québec? Quelle forme, quelle importance une lutte contre la brutalité policière pourrait-elle prendre dans notre ville? De plus, partout dans le monde on voit “la haine des flics” prendre de plus en plus de place dans les mouvements de rébellions, tant en Algérie qu'à Okland en Californie. Des émeutes éclatent presque systématiquement dès qu'unE flic est mêléE à la mort d'unE jeune. Venez discuter autour de la brutalité policière et de notre relation face aux flics!

Pour plus d'infos sur le 15 mars à Montréal visitez le cobp.resist.ca

Mardi 9 mars à la Page Noire dès 20hrs

Le reste de la programmation:

* Mardi le 16 mars à la page noire: Projection de Le vent se lève

* Mardi le 23 mars à l'Agitée: Présentation et réflexion post-résistance aux olympiques

* Mardi le 30 mars: Remember, Remember the 6th of December