"Quelques éléments pour penser les difficultés de la re-construction en Haïti, à partir d'une perspective populaire."
En Haïti, il y a un proverbe créole qui dit Se depi nan samdi pou nou konn kouman dimanch nou ap ye (C’est en regardant nos samedi que nous pouvons savoir comment seront nos dimanche).
Tous les éléments auxquels nous avons accès aujourd'hui – depuis maintenant trois mois que le séisme du 12 janvier est passé – indiquent que la re-construction d'Haïti n'aura pas lieu (analyses réalistes pragmatiques) ou du moins que, si elle doit avoir lieu (analyses optimistes), cela nécessiterait une véritable mobilisation des couches populaires défavorisées ouvrières et paysannes.
Partant du décalage entre les discours qui d’un coté, n’arrêtent pas de tonner que la re-construction ne pourra se faire sans une démarcation claire et nette avec les recettes traditionnelles (politiques néolibérales) et, de l'autre, les pratiques actuelles imposées par les bailleurs de fonds – dans le prolongement de celles qui ont lieu depuis plus de trente années –, nous allons essayer de réfléchir aux difficultés concrètes qui se posent pour la re-construction en Haïti.
James Darbouze, militant, doctorant en philosophie, travaille en Haïti, dans l’enseignement supérieur public notamment.
Mardi 6 avril à l'Agitée 251 Dorchester dès 20 heures.
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